Les Egyptiens

Les Egyptiens

Il n'est plus à démontrer l'immense connaissance de cette civilisation et cela, dans tous les domaines. Intéressons nous à la navigation. Il est bon de savoir que l'homme n'invente rien, il améliore ce qui existe déjà.
L'Egyptien doit sa survie à un fleuve qui lui apporte tout ce dont il a besoin.
Le Nil est une autoroute sur lequel il faut naviguer.
En Mésopotamie voisine, qui en grec signifie en « entre deux fleuve » (Tigre et Euphrate), les agriculteurs non seulement irriguent leurs terres mais profitent de ces fleuves pour le commerce.
Nos amis vont les imiter.
Sur les bords du fleuve posent des papyrus qui vont constituer le principal matériau des premières embarcations.
La construction pharaonique des pyramides demande des bateaux pouvant supporter des charges importantes. Ils utiliseront le bois.
Les planches sont assemblées sur une structure complexe de membrures.
Le bateau s'agrandit et peut atteindre une longueur très appréciable de .... 20 mètres !
Le travail du métal est rare et les métaux connus sont trop malléables, donc, il faut utiliser des chevilles de bois appelées « Gournables ».
Pour obtenir l'étanchéité, on utilise de la mousse.
C'est le calfatage. Dans un premier temps, les planches étaient cousues avec des lanières de cuir, du chanvre, du lin ou de fines branches d'If.
Pour déplacer cette masse, les Egyptiens vont inventer la « voile ».
De nos jours, les Felouques naviguent toujours avec cette même forme de voile.
Jusque là, la propulsion se faisait à l'aide d'une perche ou d'une pagaie (sorte de perche avec un côté plus large), et on manœuvrait en regardant vers l'avant.....
Un coup de génie, nos amis vont inventer un nouveau métier : le rameur.
Il regarde vers l'arrière et cette position lui donne plus de force, donc plus de vitesse.
Pour maintenir un sillage régulier et un accostage en douceur, ils placent sur un flanc (ou les deux) une planche que nos constructeurs modernes appellent « FARGUES ».
Grâce à ce nouvel outil, nos marins d'eau douce vont se lancer vers la « Grande mare ».
Tout d'abord ils ne s'éloignent pas trop des côtes et, tout en faisant du cabotage, dessinent les contours du continent.
Les premières cartes qui seront appréciées par les futurs explorateurs.
Certains intrépides prennent le large mais il n'y a pas de repère en pleine mer ...., sauf le ciel !
Les astronomes leurs viendront en aide.
Le fond de la Méditerranée regorge d'épaves qui sont autant de preuves de la dangerosité de ces voyages.
Pourtant, toutes ces expéditions leur font rencontrer d'autres peuples comme : les Cananéens, les Aranéens, les Phéniciens (Israël et Syrie) ; les Kurdes et Arméniens (Turquie) ; mais aussi de nombreuses îles peuplés d' Achéens (Thrace, macédoniens, Théssale, Attiques....), c'est la Grèce actuelle qui va, grâce aux Egyptiens améliorer sa flotte.
Plus loin se trouvent les Etrusques qui seront à la base de l'Italie.
Un commerce s'installe et permet de découvrir de nouveaux métaux, de nouveaux tissus, de la nourriture diversifiée ..... et toute cette richesse va entraîner une certaine jalousie.
L'homme étant l'animal le plus féroce que la terre n'ait jamais porté, il va inventer la guerre et transformer ses bateaux en navire de bataille.
En Chine, la célèbre dynastie des Xia est plus tournée vers l'intérieur des terres et délaisse ce plan d'eau qu'ils considèrent plus comme réserve de nourriture. Il faudra attendre Marco Polo pour voir un commencement d’intérêt.
Ne parlons pas de l'Europe car nous ne sommes encore qu’à l'âge ...., du tronc d'arbre ! ?
Pourtant, certaines civilisations plus avancées se demandent : qu'est-ce qu'il y a derrière cette ligne appelée horizon ?
La terre étant plate, on tombe dans le néant. ! ! ! !

Aujourd’hui, on se demande comment est fait l'Univers ? Eternel recommencement, non ?

Au prochain numéro, nous verrons comment des hommes courageux ont pu coloniser d'autres continents, mais aussi de nombreuses îles.